Liban
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Parrains et marraines

Françoise et Jean Debras: A la rencontre de nos filleuls

En octobre, nous sommes allés au Liban pour voir notre fils, son épouse et notre petite fille qui y séjournent depuis un an. On a profité de cette occasion pour rendre visite à nos deux filleuls, Charbel et Yara.
 
Charbel habite à Baabda, à une trentaine de kilomètres de Beyrouth, dans la montagne.
Arrivés à destination, nous avons d’abord rencontré l’assistante sociale qui s’occupe de sa famille.
 



La rencontre

Ensuite, nous sommes allés chez les parents de Charbel. Le père, amputé d’un pied à la suite d’un accident, est sans travail. Il attend un nouvel appareillage. Les revenus de la famille sont donc faibles puisqu’ils se limitent au salaire de la mère, qui a repris le travail après la naissance du frère de Charbel. Nous avons parlé de Charbel et avons découvert la modeste maison en travaux dans laquelle il vit. Mais quel paysage magnifique…
 
La rencontre avec Charbel s’est effectuée à l’Ecole du Sain Enfant Jésus, pendant la récréation de midi. Il est arrivé, tout mignon, dans son uniforme. Nous lui avons posé des questions et, très à l’aise, il nous a répondu dans un bon français pour ses 7 ans. Nous avons vraiment réalisé qu’il serait dommage qu’il ne puisse poursuivre des études de qualité.
 
Nous avons quitté Charbel quelque peu émus pour retourner sur Beyrouth, où Marie SFEIR, Présidente de la Voix de la Femme Libanaise, nous attendait pour déjeuner. Nous avons parlé de la situation au Liban et des différents problèmes liés à la guerre en Syrie ainsi que de l’afflux des réfugiés.
 



Yara, une fille timide

Elle nous a ensuite présenté une autre Marie, qui a été notre guide pour la rencontre du lendemain avec Yara, à Badaro, au centre de Beyrouth.
 
Comme pour Charbel, nous avons rencontré l’assistante sociale, avant de nous rendre à l’Ecole Notre Dame des Anges, pendant la récréation de midi.
 
Les premiers contacts avec  Yara, 11 ans, étaient plus difficiles. Elle s’est montrée très timide. Ensuite, cela a été de mieux en mieux. Nous nous sommes rendu compte que Yara avait une vie difficile à la maison, avec son père ancien militaire retraité et malade. Yara est une petite fille responsable qui manifestement ne demande qu’à poursuivre des études. Son intention est de devenir institutrice. Ce serait dommage qu’elle ne puisse atteindre son but.
 
La rencontre avec nos filleuls fut, pour nous, un moment d’émotion intense qui a renforcé notre volonté de les soutenir dans leur formation. Car sans formation adéquate, au Liban comme ailleurs, on n’est pas grand-chose.
Il faut espérer que la situation politique ne se dégrade pas et que tous ces jeunes puissent continuer à bénéficier d’un enseignement de qualité.
 
On ne peut que soutenir le travail remarquable effectué par  Madame SFEIR et « ses troupes »
Nous la remercions encore pour son dynamisme et son efficacité.